LA FERME LOMBRICOLE DE BEL’ÂNE
Une idée originale pour valoriser le crottin d’âne et le transformer en fertilisant de qualité.
Le parcours pédagogique et ludique mis en place à Bel’Âne vous dira tout sur le lombricompost.
Les enfants s’instruiront en jouant avec Ernest et Victoria, les deux vers « mascotte » de Bel’Âne (une idée d’Universalterra).
La lombriculture est l’ élevage de vers de terre le lombricompostage est le traitement de la matière organique par les vers.
Un peu d’histoire :
A l’origine, l’élevage de lombriciens (vers de terre) avait pour objectif de fournir des appâts pour la pêche. Puis l’activité a évolué en une biotechnologie de pointe qui a pour but de transformer et valoriser des matières organiques, (fumier ou tout type de matière organique) par le lombric rouge. L’objectif est de créer un humus à part entière : le lombricompost, qui, à ce jour, est reconnu comme produit exceptionnel et n’ayant pas son pareil. Il est très demandé par les professionnels de l’amendement, et de plus en plus dans les exploitations maraîchères, viticoles, ainsi que chez les paysagistes et les collectivités pour ses qualités et son image. La lombriculture, sous son aspect général, est très développée dans le monde : en Inde, 200 000 exploitations lombricoles sont recensées, plus de 1 million aux Etats- Unis. En Australie, 1 famille sur 4 traite ses déchets de cuisine par les vers (dans un lombricomposteur). En France , on estime qu’il existe environ 100 fermes lombricoles pour une production de lombricompost d’environ 5000 tonnes par an, ce qui est très peu, malheureusement pour nos cultures.
En 2003, on estime que l’île de Cuba a produit 1 million de tonnes de lombricompost (Koont, 2004). En Irlande, une étude commanditée par une Commission gouvernementale, intitulée " Coûts et bénéfices de la biodiversité en Irlande ", évalue que le " modeste ver de terre rapporte 700 millions d'euros par an au pays grâce à sa capacité à purger la terre des matières mortes tout en en libérant les nutriments ", a indiqué le 13 mai 2008, le ministre de l'Environnement, John Gormley (source : Universalterra).
Qu’est-ce que le lombricompost ?
Le lombricompost n’est pas un compost, même si dans son nom, il y a compost.
Les éléments nutritifs du lombricompost sont directement assimilables par les plantes, ce que ne fait pas un compost. Un compost reste un support de culture. Le lombricompost est un amendement fertilisant, une solution pour apporter rapidement la vie à un terrain mort. Sa fabrication est le fruit des lombriciens mangeant de la matière organique. Pour produire 100 tonnes par an de lombricompost, il faut 250 tonnes de fumier par année.
Le lombricompost déploie de multiples effets bénéfiques sur le sol et les plantes, grâce aux matières organiques et aux microorganismes vivants, présents en grande quantité dans le produit. Les matières organiques issues du lombricompostage améliorent l’aération de la terre de même que l’infiltration et la percolation de l’eau. L’utilisation à long terme du lombricompost améliore la structure du terrain. Des sols bien structurés et une nourriture adéquate, comme le lombricompost aident les plants à faire face aux contraintes environnementales. Riche en humus, il augmente dès lors la capacité des plantes ou cultures à résister à la sécheresse, au gel, aux déchets industriels, aux pesticides et autres agents chimiques. Il purifie et restaure le sol. Le lombricompost réduit notablement l’incidence des maladies sur les plantes, et cela dépendra de son dosage. Il agirait pour exemple sur les infections de pythium, sur le rhizoctone, sur la verticilliose et l’ excoriose et l’oidium. Le lombricompost a des propriétés fongicides. C’est un fertilisant organique naturel stable immédiatement assimilable par les plantes (source : Universalterra).
À Bel’Âne, c’est simple :
On ramasse les crottins d’âne et on en fait un andin sur une litière de vers à compost (achetés à Universalterra).
On arrose :
Les vers se développent en mangeant la matière organique :
Et fabriquent du lombricompost :